SAINT-GOBAIN : Evaluation des conforts d’usage à l’hôpital : retour d’expérience des Hospices Civils de Lyon
Les conforts d’usage « mesurables » au sein des bâtiments sont définis selon cinq critères principaux en physique du bâtiment : le confort hygrothermique (température (°C) et humidité relative (%)), le confort visuel (quantité et qualité de luminosité (lux)), le confort acoustique (niveaux sonores ambiants et résiduels (dB(A)) et de qualité de l’air intérieur (concentration en CO2 (ppm).
Les dispositions architecturales, et l’interaction des matériaux de construction qui composent un bâtiment ont un impact comportemental direct sur les usagers.
Sachant que nous passons environ 80% du temps à l’intérieur du bâti, les matériaux agissent sur nos sphères physiques, physiologique et psychologique.
Un espace dit « confortable » sur l’ensemble des critères de la physique du bâtiment a un impact positif sur de nombreux sujets tels que :
– le bien-être des occupants,
– le sentiment de sécurité et d’appartenance,
– la santé et la rapidité de rémission.
On peut distinguer 3 typologies de bénéfices dans un environnement intérieur « sain » :
• Bénéfices santé : diminution des arrêts maladies, du stress, de la fatigue et de la qualité du sommeil,
• Bénéfices économiques : meilleure productivité car moins soumis à des inconforts, meilleur taux de présence et plus d’efficacité.
• Bénéfices physiologiques : amélioration de la communication et de la compréhension et de la concentration, réduction du risque d’erreur
Dans le cadre d’une démarche d’amélioration continue des programmes de rénovation en cours, les HOSPICES CIVILS DE LYON ont souhaité donner un cadre d’expérimentation à la méthode ECUME (Evaluation des Conforts d’Usage Multicritère au sein des bâtiments) afin de mener une étude de mesure de la qualité d’usage sur une unité d’hébergement rénovée et sur une unité non rénovée. La mesure physique conjointe au recueil du ressenti des usagers (entretiens menés avec le personnel soignant et un panel patient) a permis d’objectiver et hiérarchiser les axes d’améliorations d’une part, mais également de mettre en lumière les leviers positifs et les gains apportés par la rénovation.
